Uchuu-Dorei
Uchuu dorei, créé le 01-01-09 est un forum sur le thème de l'esclavage, se déroulant dans une ville du Japon en 2009, alors que la crise fait des ravages, à un point tel que les riches décident de réduire les pauvres en tant qu'esclave afin d'assurer leur fortune. Hormis ceci, l'une des choses qui diffère de la réalité est la présence d'hybrides, des êtres mi-humains. Dans ce monde, vous pouvez choisir dans quel camp vous êtes. Celui des plus chanceux et devenir maître ? Ou alors à l'inverse, esclave... Ou alors, un hybride vous tenterez-t-il ? A vous de choisir...
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 Une arrivée qui change tout

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Dray
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Une arrivée qui change tout Vide
MessageSujet: Une arrivée qui change tout   Une arrivée qui change tout I_icon_minitimeJeu 11 Mar - 15:00

Le trajet fut long, très long. Pourtant, mon manoir n’était pas très loin, un peu au Sud du marché aux esclaves, mais je n’aurai jamais imaginé que traîner un ado ensanglanté dans la boue serait aussi dur. J’ai bien pensé, à un moment, à appeler une escouade de la police privée des Mineway qui devait sûrement patrouiller autour de mon manoir, mais mon orgueil en aurait trop pâtit : je devais le ramener, seul, à la maison, comme un grand.
Heureusement, il ne se débattait pas, et obéissait bien sagement. Il semblait être tombé dans une sorte de léthargie, comme un somnambule, complètement déconnecté de la réalité. Parfois, il se prenait un poteau, un arbre ; je ne m’arrêtais pas, et continuais mon chemin, sans me retourner. Il ne se plaignait pas, malgré le sang qui continuait à couler de son visage. La chaîne que je tenais en était d’ailleurs recouverte : je sentais le liquide carmin descendre le long de ma main, preuve silencieuse de ma cruauté.
Je ne regrettais pas mon geste. Après tout, il l’avait bien cherché. Personne ne me manquait de respect, jamais. Il fallait qu’il en paye le prix. Non, ce qui me gênait, c’est que je ne savais pas comment j’en étais arrivé là. Comment, d’un simple regard, ce gamin avait réussi à m’attendrir, me mettre en colère, me remettre en question, me détester moi-même et me donner des envies de meurtre ? Cette question était toujours sans réponse pour moi.
Je refusais de m’avouer que, par sa simple présence, Akira arrivait à faire effondrer toutes les belles résolutions que j’avais forgées quand j’étais arrivé au Japon.

Perdu dans mes pensées, je remarquai enfin que nous étions arrivé dans la rue où se trouvait mon manoir. Au premier abord, on ne remarquait pas ce lieu insolite dont j’étais tombé amoureux : en effet, il était bien plus petit que toutes les villas luxueuses qui se trouvaient dans le quartier. A quoi servait une maison immense ? Je n’avais pas besoin de prouver ma supériorité, ou le fait que j’étais bien plus riche que n’importe qui. Pourtant, on remarquait tout de suite la différence entre mon manoir, et les autres,
quand on s’apercevait de sa présence.
C’était le 2ème jour après l’achat, je venais à peine d’avoir dix huit ans quand je vis, moi aussi, cette différence. Pendant 3 ans, j’avais vécu chez ma tante, la seule personne que je connaissais au Japon qui pouvait me foutre une paix royale et ne pas me renvoyer illico-presto chez ma famille. Elle était un peu folle, et donnait un nom à toutes ses tulipes, mais au début, je n’en avait cure : je passais mon temps à apprendre le japonais, langue si différente de l’américain, et à m’émerveiller de ma nouvelle liberté. C’est également à cette période que je commençai à aller dans des fêtes, et à apprendre les bonnes choses de la vie qui pouvaient se produire entre deux hommes. Au bout de 2 ans, néanmoins, la présence de cette vieille tarée commençait à me peser, et j’attendais avec impatience ma majorité pour pouvoir enfin avoir un chez-moi. Dès mes dix huit ans, j’achetais cet ancien manoir de style victorien. Alors que je rentrais d’une énième fête, je remarquai quelque chose sur ma nouvelle acquisition. Ce n’était pas moi qui avais fait installer ce grillage, ces caméras de surveillances, et qui étaient ces hommes en noir qui rôdaient autour de ma maison ? Une seule personne pouvait être coupable : mon père. J’avais été bien naïf de croire que, parce que je n’étais pas sur le même continent que lui, il ne pouvait plus me surveiller. Mais après tout, je m’en fichais : qu’il me surveille ! Il ne pouvait que voir, et pas agir ! Je rentrai alors chez moi, tout en souriant bien sadiquement à une caméra (Souriez, vous êtes filmés !).
Pourtant, toutes ces preuves étaient là, sous mon nez, me criant au visage que ma fuite n’était que temporaire et que ma famille me contrôlait toujours.

Je m’arrêtai devant le manoir brusquement. Akira me rentra dans le dos, mais je ne fis aucun commentaire. Car sur ses pensées bien défaitistes, je n’avais pas remarqué que Sam, le chef de ma petite police privée attendait devant la porte du manoir.
Je me retournai rapidement, et enlevai le bâillon et le bandeau de fortune du visage du jeune ado. Je n'avais pas de compte à rendre à l'homme en noir, bien sûr (ce serait même plutôt l'inverse), mais bon, je connaissais le petit personnel. Toujours à colporter des rumeurs, et les rumeurs, il n'y a rien de pire pour votre autorité.
Néanmoins, que faisait-il ici ? Les policiers avaient l'ordre d'être totalement invisibles, sauf si je les appelaient. La seule manière de le savoir, c'était de lui demander ...


Dernière édition par Dray le Jeu 22 Avr - 20:00, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une arrivée qui change tout   Une arrivée qui change tout I_icon_minitimeMer 17 Mar - 1:01


La douleur ne s’arrêtait pas. J’avais beau essayer de me contrôler afin de marcher droit, Dray ne ralentissait pas assez le rythme, et ça m’empêchait de retrouver un minimum d’équilibre. C’est bien à cause de ça que je me pris certains obstacles douteux.
J’étais à sa merci. Je ne voyais rien, n’entendais presque rien, ne sentais pas non plus la douleur corporelle tellement elle était forte.
La seule chose que je pouvais sentir, c’était le gout métallique du sang affluant sans cesse dans ma bouche. J’avais l’impression que je perdais vraiment tout le sang contenu dans mon corps par le nez. Mon pauvre pantalon. Je l’avais acheté quelques jours avant "l’incident".
Je me souviens de la tête que Yukai faisait quand nous étions allés faire les soldes. J’avais assez travaillé pour lui acheter a peut près tout les vêtements qu’il souhaitait.
Ahhhhh le bon vieux temps… A ces pensées, on aurait pu voir un sourire mélancolique orner ma bouche.

Après une énième chute, Je commençais à retrouver un peu l’ouïe qui était apparemment bloquée par le pantalon qui passait sur celles-ci, je percevais les tintements de chaines ainsi que les soupirs exaspérés de Dray Mineway.
Ce type m'insupportait !
Comment osait-il traiter les gens comme ça ! Après il parlait de respect a Carris ?! Qu’il se foute pas de moi ! Il est le pire ! Le pire de tous !
A quoi avait servit tous mes efforts jusqu’ici ! Je n’avais quand même pas évité d’être acheté pour finir trainé dans la bouillasse !


Toujours entrainé par la chaine qui, malgré mes efforts, continuait de m’étrangler, je pouvais sentir mon souffle ralentir. Je commençais à flancher.
A vrai, dire, je n’en pouvais plus. Je m’étais abstenu de manger ces dernier jours, j’étais resté sans bouger pendent plusieurs jours, les os scillés par des barreaux rouillée.
Maintenant, je ne voulais plus… j’étais tellement fatigué… Pourtant, je n’avais pas vécu la moitié que Yukai avait pu subir. Le flash back tant appréhendé refaisait surface. JE voyais nos sangs. Ils se rejoignaient en une seule et même flaque. Les rires moqueurs des agresseurs. Les derniers cris de Yukai…
ses dernières larmes…Son dernier souffle…

A ces pensées, j’avais complètement arrêté de bouger, me laissant trainer et étrangler par la chaine qui maintenant ne me faisait plus aucun mal.
Argh !!! Il fallait que je me ressaisisse !
Si je peux me servir de ce mec avant de mourir, ça m’arrangeait ! Après tout, j’avais en quelque sorte renoncé a la mort pour lui… ça promettait d’être intéressant.

Quand je pensais a la façon dont je voulais mourir, je ne pouvais pas m’empêcher de me dire "
mais t’es un sacré maso mon pauv’ vieux". Oui. En effet, j’étais maso, et d’un certain point de vu, ça me servait en ce moment même.
Je continuais à penser à sa manière désinvolte de régler les choses. Pas patient, émotif, violent. L’homme typiquement riche quoi. Je m’y attendais un peu, mais pas aussi tôt.
La chaine tirait toujours autant quand d’un coup, d’un pas net Dray s’arrêtât.
La chose que je ne voulais pas était arrivée. Complètement exténué, je me laissais tomber. A mon grand bonheur, quelque chose me retint. Un dos large et chaud. J’en déduisais que le dos de Dray avait amorti ma chute. J’espérais avoir taché sa chemise tiens.

Mais… maintenant que j’y pense… pourquoi on s’est arrêtés ?
Il a vu quelque chose ?

J’entendis brusquement le tintement de la chaine, un peu trop rapide a mon gout.
D’un geste vif, il retira d’abord le bandeau, arrachant au passage le reste de mon nez, suivit de près par le bâillon.…
Argh ! La douleur qui s’était atténuée peu à peu était brusquement revenue, me faisant échapper un petit souffle de douleur.
Le soleil vint directement taper dans mes yeux. J’avais été privé de lumière pendent pas mal de temps (a mon gout) et l’éclat du soleil n’avait pas manqué de m’éblouir. J’en perdis d’ailleurs l’équilibre.
Un genou a Terre, j’essayais de retrouver la vue. C’était déjà un bon point. J’avais
retrouvé l’usage de deux sens. Un très bon début. Après quelques secondes, je pouvais distinguer la silhouette du blond, devant moi, droit comme un piquet.
Ne comprenant pas pourquoi il était dans un tel état, je me penchais sur le coté afin de voir qu’est ce qui avait bien pu causer cette raideur. Je voyais un manoir.
Eh bien comme je m’y attendais, il est VRAIMENT riche. Je n’avais jamais vu une telle taille pour une maison… d’ailleurs… ce n’était pas un château ça ? Enfin ce n’est pas comme si j’y connaissais grand-chose. Après tout, j’ai toujours vécu dans des taudis.


Après avoir encore patienté quelques secondes, ma vue était totalement revenue. Je pouvais à présent distinguer une silhouette devant l’entrée. Un homme ? C’était qui lui ? Et pourquoi il ne réagit pas l’autre !

Je me relevais et commençais à tendre le bras
"
Hey…" Ce fut un choc. Je sentis mes jambes se dérober sous mes pas. Mon cœur eu un raté, et je sentais mes dernières forces me quitter. Étonné par mes propres réactions, et ne comprenant pas ce qu’il se passait, je laissais s’échapper un
"
qu’est-ce que…" Dans un énième souffle, avant d’aller m’étaler de tout mon pois sur le dos du jeune Mineway.
Je comprenais enfin ce qui m’arrivait. J’étais totalement à bout de force, et je sentis mon corps peut a peu quitter la réalité pour aller dans ce néant qui était appelé sommeil pour certains, enfer pour moi.
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MessageSujet: Re: Une arrivée qui change tout   Une arrivée qui change tout I_icon_minitimeVen 23 Avr - 21:59

Une masse s'abattit sur mon dos. Akira semblait s'être évanoui, et à bout de force, il était tombé sur moi. Son petit corps faible (mais si appétissant) était agité de soubresauts désordonnés, signe de son extrême fatigue et de sa probable inanition.
Je ne savais pas vraiment quoi faire de lui. Si par malheur une de mes conquêtes d'un soir allait mal,je la laissait sur place, tout simplement. Sauf que là, l'adolescent dépendait de moi. Quand j'étais petit, personne ne s'occupait de moi. J'aurais tellement
aimé ne plus être seul... Arrg, ne pas s'aventurer sur ces sentiers douteux. Ne pas se rappeler du passé.

Où en étais-je déjà... Ah oui! Ce que j'allais faire de mon esclave. Il avait à présent glissé sur le sol, saignant toujours abondamment du nez, tachant ses cheveux cendrés.
Je me penchai doucement, et écartai doucement ses mèches de flaque rougeâtre, beaucoup plus tendrement que je ne l'aurai voulu. Mais mon corps agissait tout seul, et je ne pouvais m'empêcher d'admirer son visage régulier, alors que mon cerveau criait: "Mais écarte toi ! Tu vas tacher ton pantalon en cuir qui coute l'équivalent d'une voiture de luxe, c'est tout ce que tu vas gagner à rester aussi PRÈS de ce gamin!"

Perdu dans mes pensées, je n'avais pas remarqué que Sam s'était approché de moi. Ce furent ses chaussures noires (sûrement italiennes ... Ce type avait du goût) en plein dans mon champ de vision qui me "réveillèrent".


-Monsieur Mineway? Vous avez besoin d'aide?

Mais de quoi il se mêle, le man in black? J'ai pas appelé le 118 218 que je sache ! D'un ton sec, sans lui adresser un regard, je lui répondit:

-Non.

Doucement, je passai mes mains sous le corps d'Akira, et le souleva sans effort. Contrastant avec mon attitude, tandis que je me redressais, je continuais à parler à mon garde du corps, cassant et ironique a souhait.

-Et puis-je avoir L'IMMENSE honneur de savoir ce que vous faites ici?

Sans attendre sa réponse, je commençai a remonter l'allée de mon manoir.

-Je dois vous parler Monsieur.

-Comme vous pouvez le voir, je suis assez OCCUPÉ.

Les yeux de Akira commençaient à papillonner, signe de son réveil imminent. Je ne voulais pas que la première chose qu'il verrait fût un de mes employés me parler de broutilles. Pourquoi, d'ailleurs? Je ne savais toujours pas.

-C'est important, Mr. Mineway.

Agacé et pressé de rentrer, je me retournais en lui lançant un regard glacial :

-Eh bien, Quoi?

-C'est Madame votre mère Monsieur. Elle est décédée ce matin.
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MessageSujet: Re: Une arrivée qui change tout   Une arrivée qui change tout I_icon_minitimeLun 26 Avr - 16:45

Les ténèbres m’enveloppaient. La plupart des gens rêvent quand ils dorment. Moi, ça fait un certain temps que je n’ai plus ce genre de plaisir. Juste le néant. Parfois, pour m’enfoncer un peu plus dans mon malheur, j’ai ces flashs back Le genre de flash back qui ne vous donne plus jamais envie de fermer l’œil.
Et aujourd’hui, j’avais droit à ces immondes images. Je voulais me réveiller. Mais… pour aller ou ? Pour quelle raison devrais-je me réveiller ? Personne n’a besoin de moi dans ce monde. Ne serais-ce pas mieux que je disparaisse ?
Soudainement, mon corps se souleva. Comme si on me portait. Qui se salirait les mains pour un type comme moi ? C’est quoi alors ? Un rêve ? Ah… Alors c’est donc ça qu’on ressent quand quelqu’un vous prend dans ses bras ? Un corps chaud, le bruit du battement de son cœur, sa voix…

Sa voix ? J’entendais quelqu’un parler… Ah oui ! J’étais devant chez cet homme… Dray Mineway si ma mémoire ne me joue pas de tours… J’essayais de parler, de demander qui pouvait bien me porter, de savoir a qui appartenaient ces bras si confortables, mais ma bouche ne m’obéissait pas. Mon corps entier était dans le pâté et ne m’obéissait pas… Comme si du plomb parcourait tous mes membres, rendant ces derniers plus lourds que jamais.
Tentant de reprendre mes esprits, je me concentrais pour retrouver mes cinq sens. Et, ça fini pas aboutir. Mon ouïe recommençait a faire son travail. Je commençais à sortir de ce néant. Les flashes back avaient cessés, et je me retrouvais à présent à demi conscient.

-MMENSE honneur de savoir ce qu

Ah ! Je recommençais ! C’était la voix de cet idiot ! Je suis sur que c’est a cause de sa voix que je replonge ! Ah oui… Je dois lui rendre la vie impossible non ? –je me l’étais juré il y à peine quelques minutes- Même s’il semble avoir un pouvoir immense, je vais lui montrer que, pas tout le monde ne l’écoute et ne lui obéit ! Je vais me réveiller, et lui rendre ses coups ! Comme je l’ai toujours fait par le passé.
Faisant preuve d’un effort inhumain (pour moi), je combattis la nature elle-même. Mon ouïe finit par refaire son apparition, signe que j’avais finalement réussi.

-ssez OCCUPÉ.

Ralala… Encore la voix de ce mec ! Il avait quoi à parler comme ça !... Je ne comprends même pas le sens de sa phrase… Cette fois, mes pensées défaitistes eurent l’effet inverse. Au lieu de ressombrer dans cette abîme, j’avais eut comme une poussée d’adrénaline, et je commençais à présent à sortir de ma léthargie.

- C’est important, Mr. Mineway.

Jugeant mon réveil un peu prématuré, et surtout curieux d’entendre la suite, j’avais finalement décidé de jouer les endormis un peu plus longtemps. Peut être que… c’est un truc super important, et je pourrais le faire chanter avec ça. J’en riais intérieurement… Mener Dray Mineway -un sale aristo’ de première- par le bout du nez. Ça sonnait bien !

Je sentis mes cheveux se tourner, pour faire face au vent. Maintenant, j’avais le soleil face au visage. Les gravillons crissèrent sous les pieds de la personne qui me portait. Je sentis son torse vibrer sous un ton tranchant et agacé :

-Eh bien, Quoi ?

Oh mince ! J’étais dans les bras de cet imbécile ! Je n’arrivais pas à croire qu’il puisse me porter… J’aurais bien voulu lui foutre une tarte monumentale, mais je dois avouer que… La farce me manquait cruellement.
Ne pensant plus à ma pauvre personne, j’attendais impatiemment la réponse du mec… un major d’homme sans doute… ? Je trépignais intérieurement.

-C’est Madame votre mère monsieur. Elle est décédée ce matin.

Je me figeais sur place, bien trop choqué pour oser bouger le moindre de mes muscles, ne respirant même plus… Après quelques secondes, je me raidis, et tentais de reprendre la position normalement des secondes d’avant, faignant l’indifférence.
Je reprenais mon sommeil trompeur, et attendais la réplique du jeune homme…
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MessageSujet: Re: Une arrivée qui change tout   Une arrivée qui change tout I_icon_minitimeMer 28 Avr - 8:41

-C’est Madame votre mère, Monsieur. Elle est décédée ce matin.

Dans les films, lorsqu’on annonce une nouvelle de ce genre, le héros sent son cœur s’emballer, sa vue se brouiller, et ses jambes trembler … Pourtant, rien de tout ceci ne se produisit, à l’entente de la voix pleine de respect de Sam. J’aurais pû être heureux de la mort de cette femme que j’avais tant haï pour son silence, ou bien attristé par la disparition de celle qui m’avait mis au monde, mais non. Rien.

Autour de moi, il faisait beau. Une légère brise soufflait, faisant voltiger les fleurs de mon cerisier tel des flocons de neige dans le ciel bleuté (comme c’est poétique … Sentez l’ironie dans ma voix). Akira n’était ni trop lourd, ni trop léger, comme si sa place avec toujours été là, pelotonné dans mes bras. J’étais bien. J’aurais pu rester des siècles dans cette position.


Puis la nouvelle fit son petit bonhomme de chemin et atterrit dans mon cerveau. Ma mère … était morte.

Sam avait pris congé, et Akira était toujours évanoui. Le temps semblait s’être arrêté. Le seul son qui parvenait à mes oreilles était mon cœur battant à toute allure dans ma poitrine. Je pouvais presque sentir le sang pulser dans mes veines. Oulà … Voilà que je me mettais à délirer maintenant … De mieux en mieux.

Je restai un long moment devant le pas de ma porte, 1h00, 2h00, peut-être plus, peut-être moins, je ne sais pas. Puis Aki’ bougea légèrement, m’arrachant de ma torpeur. Il fallait que je réagisse : je n’allais pas le laisser dehors à moitié à poil, même protégé par mes bras, il allait attraper la mort.

Comme un automate, j’ouvris doucement ma prote d’entrée en chêne massif, et entrai dans mon manoir.
Le hall d’entrée était tout simplement magnifique. On s’attendait plus à trouver ce genre d’architecture dans un musée ou un opéra. Et tout le rez-de-chaussée était à son image : cheminées en marbre, fauteuils de velours verts, tableaux de grands peintres … De la pure frime. Tout était fait pour provoquer l’admiration. En effet, c’était à cet étage que j’organisais toutes mes fêtes ultra-branchées et que je recevais mes « invités » … Mais en réalité, tout ce luxe était là pour faire oublier la présence d’un petit escalier en colimaçon qui passait inaperçu. Et cet escalier conduisait au premier étage. Mon véritable chez-moi.
J’empruntai les marches, en prenant bien soin de ne pas déranger Aki, toujours dans le coltard. Le premier étage contrastait énormément avec le rez-de-chaussée. On débouchait sur un salon aux couleurs claires et aux lignes épurées : sur la droite, un cuisine ouverte, à l’américaine, et sur la gauche, ma chambre, petite et chaleureuse, menant à ma salle de bain. Droit devant, il y avait une porte. Fermée à clé. Comme toujours, je ne pu m’empêcher d’y jeter un coup d’œil tandis que je passais devant pour déposer Akira sur le canapé.
Aussitôt, Tamaki, mon majordome, apparut comme par enchantement devant moi, un verre de whisky à la main.


-Mr Valentin a appelé, Monsieur. Votre père vous fait savoir que l’enterrement est prévue dans 2 semaines, dans le caveau familial.

Je ne lui répondit pas, saisissant simplement le verre qu’il me tendait : j’en avais bien besoin.

-J’imagine qu’il n’a rien dit concernant les causes du décès ?

-Il m’a juste laissé un message pour vous, Monsieur, mais je ne sais pas si …

Un petit rire s’échappa de mes lèvres entrouvertes.

-N’ayez pas peur, Tamaki, je crois que niveau horreur, mon père ne peux pas faire pire qu’autrefois.

Il tourna la tête vers la porte fermée, toujours hésitant, puis dirigea son regard vers Akira, toujours inconscient. C’était un bon majordome : il ne me poserait aucune question le concernant. C’est sans me regarder qu’il reprit la parole :

-Il m’a dit de vous dire ceci, sans changer un seul mot : « Tu sais, Dray, si tu n’étais pas parti, ça ne serait jamais arrivé … Sans son fifils, Papa peut devenir TRES violent …
Silence.

-Bien, répondis-je. Vous pouvez disposer.

Je me resservit un verre de whisky grâce à la carafe posé sur la table basse que Tamaki avait jugé bon de me laisser. Quelle perle, ce mec. Et me forçant à oublier mon passé en même temps que les paroles de mon père, j’attendais le réveil d’Akira …
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MessageSujet: Re: Une arrivée qui change tout   Une arrivée qui change tout I_icon_minitimeLun 10 Mai - 0:43

Quelques secondes écoulèrent avant que le bonhomme ne se décide à tracer son chemin. Dray, lui, avait attendu quelques secondes avant de se tourner vers la porte. Depuis, plus rien.

Ça faisait bien une demi-heure qu’il poireautait comme un glandu devant sa porte, et ça devenait vraiment, mais alors vraiment chiant.
Je l’observais, sans pouvoir dire un seul mot, les yeux entrouverts. De toute façon, je suis sur que si j’avais totalement ouvert les yeux, il ne l’aurait pas remarqué, cet imbécile.
Cependant, du coin de l’œil, je pouvais voir son air blasé, que je n’avais encore jamais vu (évidement.) Je pouvais entendre son cœur a travers sa poitrine… c’était plutôt perturbant… son cœur ne se calmait pas, alors que ça faisait 30 minutes qu’il avait apprit la nouvelle.
Tout d’un coup, je me demandais comment moi, j’aurais réagis face à une telle nouvelle… ? Bah ! Je pense que j’aurais été plus heureux qu’autre chose… je suppose ?
Un courant d’air froid me ramena à la dure réalité. Je frissonnais sous cette brise plutôt fraiche, et remarquais au passage que j’étais encore en calebar’ … Je regardais Dray d’un air furieux, mais refermais vite les yeux en voyant que mon mouvement l’avait tiré de sa torpeur.
La porte s’ouvrit sur nous, laissant entrevoir une gigantesque pièce. Le sol était couvert d’une moquette qui donnerait envie a n’importe qui de se rouler dessus, quelques tableaux étaient accrochés aux murs, j’ai même eu l’impression d’en avoir déjà vu un, dans un de mes livres de cours… a notre droite, se trouvait une grande cheminée en marbre, et devant cette dernière, deux fauteuils et un canapé en velours vert.
Pas besoin d’être un riche pour savoir que cette maison… non, ce palais valait certainement énorrrmément d’agent.

Le bourge s’avança, non pas vers le grand couloir qui menait je ne sais ou, mais vers un escalier, a notre gauche, que je n’avais même pas remarqué jusqu’à maintenant… Il monta les marches, et la, ce fut une grande surprise. Ce n’était pas du tout comme je l’avais imaginé. C’était plutôt sobre, et ça ressemblai plus a un petit appart’ de citadin qu’a une maison de riche. Dray avança, entra dans une pièce devant nous, et finit par me déposer sur un petit canapé. Modeste, mais confortable la bestiole (… je parle du canapé…).
A peine avais-je été posé sur le sofa, qu’un homme en noir s’avança, un verre a la main… je me prenais pour un alcoolo en me rendant compte que j’avais réussi à deviner quel était l’acool dans le récipient… c’était sans aucun doute du whisky. Et j’aurais tué pour un boire un en cet instant.


-Mr Valentin a appelé, Monsieur. Votre père vous fait savoir que l’enterrement est prévu dans 2 semaines, dans le caveau familial.

D-DEUX SEMAINES ?! C’est si long de préparer un enterrement ?! … Ma fois… ils sont riches … il doit y avoir certainement beaucoup de choses à préparer… Mais… et moi ? Je vais devoir y aller ? Ah non hein ! Déjà que si ma mère mourrait, je n’irais certainement pas, mais alors, aller a l’enterrement de la mère d’un autre… c‘est stupide !
J’entendis Dray avaler presque cul sec le verre presque plein.


-J’imagine qu’il n’a rien dit concernant les causes du décès ?

Les causes du décès… ? elle se serait fait assassiner ? mais non ! J’en riais intérieurement… c’est pas possible ça… Hein ?

-Il m’a juste laissé un message pour vous, Monsieur, mais je ne sais pas si …

Grrr… alors comme ça, j’étais un danger pour la famille ? oh eh bien ma foi oui … tout ce que j’apprendrais, je m’en servirais contre lui donc… dans un sens, ce monsieur était plutôt perspicace…
J’entendis le petit rire moqueur de Dray… c’est quoi son problème a lui… il est schyzo ?


-N’ayez pas peur, Tamaki, je crois que niveau horreur, mon père ne peux pas faire pire qu’autrefois.

Ah… c’était pas de moi qu’ils se méfiaient… bon … (je le leur ferait payer MOUHAHAHAH).
Mes yeux étaient toujours fermés, et je ne pouvais pas les entrouvrir cette fois… je pouvais juste écouter.


-Il m’a dit de vous dire ceci, sans changer un seul mot : « Tu sais, Dray, si tu n’étais pas parti, ça ne serait jamais arrivé … Sans son fifils, Papa peut devenir TRES violent …

??? T-… Très … violent… ?

-Bien, lança nonchalamment Dray…. Vous pouvez disposer.

Le glouglou de la bouteille se fit entendre dans le silence de mort qui s’était à présent installé.
Le craquement du canapé en face de moi retentit, et on aurait put à présent entendre une mouche voler… bien que… une mouche dans cet endroit… ça ferait un peu bizarre.
Visiblement, l’homme attendait quelque chose de moi… il me fixait… et s’en devenait gênant… Je roulais de l’autre coté, afin de lui tourner le dos, plaçant un bras devant mon visage. Seul détail oublié, c’était le fait que j’avais mal au nez… je l’avais à peine raflé pourtant. Mais la douleur elle, était là. Comme si on venait de me foutre un coup (encore…).
Je retins du mieux que je pus un cri à percer les tympans de n’importe qui… ce qui ne marcha pas très bien, malheureusement. Un sale gémissement de douleur sortit de ma bouche, et je me relevais d’un bon.
Ah mince… bon bah… ça devenait inutile de faire semblant maintenant… Je tournais délicatement la tête vers l’autre bougre, observant sa réaction.
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MessageSujet: Re: Une arrivée qui change tout   Une arrivée qui change tout I_icon_minitimeMer 19 Mai - 14:15

Un cri sourd s’échappa des lèvres d’Akira, il devait s’être effleuré le nez, l’imbécile. Je posai mon verre sur la table basse en soupirant, et pris entre mes mains son menton, pour l’examiner. Après un bref mouvement de recul, il se laissa faire : son nez avait doublé de volume, et si le sang avait cessé de couler (encore heureux ! Vous avez déjà essayé de récupérer un canapé beige taché de sang ? Non ? Bon, moi non plus, c’est vrai … C’est Tamaki qui s’occupe de ça), il arborait un joli bleu tirant sur le violet. C’était moins grave que je ne l’imaginais au départ, dans 3 jours tout au plus ce serait guéri. Son évanouissement devait découler du manque de nourriture et de son trajet quelque peu … éprouvant dans le noir. Par contre, il était toujours en caleçon, et le sang sur son visage avait séché en strayures désordonnées, le faisant étrangement ressembler à un code barre bordeaux géant (à moins que je n’ai vraiment un problème, et que moi seul voit cette ressemblance … C’est fort possible).
Quand à moi, je portai toujours la vieille chemise de Bradford et sentait encore la boue : on formait un beau duo, tous les deux.

Je me levai sans bruit, faisant signe à Akira de me suivre, et rentrai dans ma chambre, le faisant s’asseoir sur mon lit. Je piochai dans mon armoire (qui prenait les trois quarts de la place dans la pièce, et contenait un millier de tenues plus branchées les unes que les autres venant de Paris, Milan, Barcelone … J’aiiiime !) et sélectionna pour moi un pantalon de chuir noir (on ne change pas une équipe qui gagne) et une chemise gris perle du plus bel effet. Pour Akira, quelque chose de plus simple et confortable ferait l’affaire, comme ce jean délavé à souhait et ce pull en cachemire vert foncé (n’importe qui, même un chameau, aurait eu la classe dans ce pull … Et Aki était loin d’être un chameau. Mais bon, il était loin d’atteindre ma classe, quand même, héhé).

Je jetai ces affaires à côté de l’adolescent et rentrai dans ma salle de bain sans me préoccuper de lui. Je saisi une serviette (en pure coton peigné de luxe, avec mes initiales brodées à la main, yeah) et une bouteille d’eau, observant pendant quelques instants mon reflet dans le miroir. Toujours aussi beau gosse (What else ?), mais ma coiffure me fit grimacer : qu’est-ce que j’avais bien pu faire à cette soirée ?
Très vite, je revins auprès de mon esclave qui n’avait pas bougé et ne semblait pas savoir quoi faire.

- Tamaki ?

Que j’adorais ce mec. Il arriva à la seconde même où je l’appelais, et sans que j’ai besoin de prononcer un seul mot, il saisit la serviette et commença à nettoyer le visage d’Akira d’une manière professionnelle mais délicate. Automatiquement, l’adolescent recula, et je laissais échapper un petit rire moqueur :

- Si tu veux rester crade, c’est toi qui vois.

Et sans me préoccuper plus de lui, je commençai à me changer. La vieille chemise, à la poubelle, bien sûr. Qu’est-ce que vous vouliez que je fasse de cette chose ? Mon boxer noir était taché de sang, bizarrement. A qui appartenait-il ? Aucune idée, mais ça n’a pas d’importance, pensais-je en enfilant d’un mouvement fluide mon pantalon en cuir. Ne croyez pas que je n’ai aucune pudeur (bon, même si c’est vrai que j’en ai pas des masses), mais bon, Tamaki me voyait à poil environ tous les jours de sa vie, je savais pertinemment que mon corps était magnifique, et de toute façon, le gamin n’était sûrement pas gay (Mouahahah ! A moi de lui apprendre la vie ! Quoi ? Non, je ne suis pas pédophile -à la différence de certaines personnes de ma connaissance-, mais il est quand même assez bien roulé, et je ne suis qu’un mec, okay ? Je garderai mes pensées peu chastes pour moi, je ne tenterai rien !), donc, pas de problème …

Une fois habillé, je me tournai vers mon majordome qui nettoyait toujours le petit insolent (qui grimaçait un peu de douleur, niark niark niark).

- Dès que vous avez fini, vous l’habillez, et vous me rejoignez dans le parc. J’ai un coup de fil à passer.

Et je sortis, sans attendre la réponse.
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MessageSujet: Re: Une arrivée qui change tout   Une arrivée qui change tout I_icon_minitimeVen 28 Mai - 1:05

Il ne fallut pas bien longtemps au blond pour réagir. Il posa son verre a moitié vide sur la table, laissant s'échapper un soupir (d'ennui?). Pfff... C'est lui qui m'avais emmené ici hein...
qu'il soupire, ça passait encore... mais ce qui me dérangea, ce fut cette main... Il osait toucher mon visage après l'avoir lui même fracassé... Plutôt énervé, je reculais, mais fini par me faire une raison... c'est pas comme si ce genre de type allait se salir les main... Je me relaxais, et remarquais au passage que l'abruti observait mon visage... ou plutôt la plaie qui l'ornait ... Je sentais le sang séché qui arborait mon nez... c'était ignoble... mais bon. c'est pas comme si j'avais jamais vécu ça.
Quelques seconde s'ajoutèrent a la longue série qui s'étaient déjà écoulées après mon "cri". Il semblait réfléchir... rare pour un bourge!
Il fini par me détailler totalement, ce qui me faisait un peut chier... pourquoi je me laissais reluquer par un mec que je connaissais même pas! Avant, j'aurais réagis à la seconde. Mais bon ... il faut dire qu'avec le temps, je m'étais assagis.
Je continuais de l'observer d'un œil méfiant... D'ailleurs, il me semble que pendant un instant j'avais entraperçu un mini sourire sur son visage. ça changeait radicalement de tout a l'heure! (il ressemblait a un ogre enragé tout a l'heure.)
Il me coupa dans ma réflexion en se levant, et en partant... me faisant signe de le suivre??? Nan mais il est fou lui! j'suis pas son clebs! ... Rahhhhhhh m'énerve de plus en plus celui-là!!! ... Je fini néanmoins par le suivre... (eh ouai, je récoltais des information pour mon futur pourrissage de vie! Oui, Oui!!! )
Nous bifurquâmes dans une pièces (apparemment sa chambre?) et pendant que je m'asseyais sur le lit, il ouvrit une armoire gigantesque... Et... Remplie a craquer. j'avais jamais vu autant d'habits d'un seul coup! C'était plutôt surprenant...
Il tira un vêtement de son armoire, qui ressemblait apparemment a un pantalon en cuir noir, suivit d'une chemise grise... J'espère qu'il avait pas l'intention de me fringuer comme ça... là, je crois que je brule tout! On ne me verras jamais porter ce genre de... De trucs! je préfère encore mon cal'bar!
Tout en gardant les habits dans une première main, il attrapa encore un jean et un pull. le jean avait l'air d'être assez vieux, mais bon, j'en ai pas grand chose a faire...
Alors que j'étais absorbé par ces vêtements, Je vis un petit rictus ( le même que tout a l'heure ) se former ... comme s'il se faisait des petites remarques intérieures... il est schyzo ou quoi ce mec!
Il revint a la réalité, et envoya le jean et le pull sur le lit... apparemment il voulait que j'enfile ces trucs... quoi...? Il voulait que j'enfile des truc qu'il avait (peut-être) porté?! Mais il es vraiment fou ma parole!!!
Alors que je ruminais intérieurement, il ouvrit une porte accolée a la chambre... une salle de bain ( je me demande combien il y a de salle de bain dans son palace)
Dans l'entrebâillement de la porte, je pouvais le voir se reluquer dans le miroir... Nan mais quel narcissique...!! Je ne vis pas grand chose d'autre... j'avais vu qu'il s'était approché du miroir (surement pour admirer sa magnificence...) et maintenant, il passait un petit coup de main dans sa touffe...
Il fit demi-tour, se dirigea vers moi. Je le regardais comme un perdu... j'aurais bien aimé attraper les habits pour lui jeter dessus, mais il me fixait, et c'était plutôt chiant... avec sa tignasse, on aurait pu le prendre pour un psychopathe... et j'avais l'impression que si je détournais le yeux, il allait me sauter dessus...

-Tamaki ?

Tamaki... C'est qui celui là encore?
Ah oui! le mec de tout a l'heure... L'action dépassa ma pensée, et l'homme tout de noir vêtu se ramena, prit une serviette, s'approchât de moi. Instinctivement, je fi de recul...


- Si tu veux rester crade, c’est toi qui vois.

cette enflure n'avais pas vraiment tord... là encore, je me fis une raison... pourquoi est-ce que je fuirais... C'est pas avec une serviette que quelqu'un allait me tuer... enfin... sauf si il m'étouffait ou m'étranglais avec. Mais arrêtons de s'imaginer des scénarios foireux!
Il fini par me tapoter la plaie... En temps normal, je pense que j'aurais hurlé de douleur... mais là... je dois avouer que j'étais ébahis.. Je sentais presque rien... bon . Je dois avouer que ça piquait et que ça tirait un peu, mais c'était pas insoutenable.
Le BG commença a se changer, tout en m'ignorant royalement... Je détournais le regard de son corps d'Apollon, et me concentrais sur le fameux Tamaki... (ce gars me rappelais quelqu'un... il avait la tête typique du petit majordome gentillet, la petite moustache grise, des lunettes, et la tasse de thé a la main... ça me rappelais un manga que j'avais eu l'occasion de lire...)
Je remarquais que la situation n'avait pas vraiment l'air de gêner le petit vieux... Il avait l'habitude de ce genre de situation? Il avait l'habitude de voir des ptit gaillard ensanglantés? ma foi! Il avait du lui en faire voir de toutes les couleurs ce Dray Mineway!
D'ailleurs, ce dernier recommençait avec son sourire chelou... sauf que là, il avait un truc en plus dans son regard... du sadisme...? Ahhh mais ou j'étais tombé moi...! Un pédophile schyzo? pitié pas ça! (XD) .. C-C'est quoi ce regard qu'il me lance... j'suis pas un biscuit connard! me regarde pas! ... Pour tout dire, ce mec me rendait totalement fou de rage... il m'énervait!!!!!!
Après avoir prestement boutonné sa chemise, il se tourna vers le papy, toujours imperturbable, et lui dit:

- Dès que vous avez fini, vous l’habillez, et vous me rejoignez dans le parc. J’ai un coup
de fil à passer.

Nan mais... ET LA POLITESSE! C'est trop demander?! ... je me serais bien lever pour lui en foutre une (et lui rendre son coup), mais il avait déjà quitté la pièce.
Ah... Je risquais de passer de salles moments avec ce type... Je regardais Tamaki, plein de compassion... Comment arrivait-il a supporter ce barbare...
Je louchais sur mon nez, et ne voyais plus une tache de sang (ou presque). Finalement, c'était pas si terrible que ça! Il m'avait juste fait saigner du nez (c'est quand même un enfoiré) et j'avais seulement une mini entaille sur le pif. Toujours d'un visage stoïque, Le p'tit vieux se leva et attrapa les habits, puis fini par me les tendre...
Devais-je les prendre? Oui? Non? Pourquoi pas? Mais... ça montrerait certainement ma soumission non? J'suis pas un soumis! Mais... Il faut dire que je me les pellais aussi...
Pfff.... J'attrapais les habits, sèchement, et commençais a enfiler son jean, suivit de peu par les sweat. a cause de la douleur du col, j'avais mal, alors Tamaki fut obligé de m'aider... c'était comique.
Tamaki sortit finalement de la pièce, sans un mot, et ce n'est pas du tout a contre cœur que je le suivais! Ce mec était devenu mon repère!
Tamaki = Sureté!
Je suis sur que je pourrais compter sur lui si j'avais un blème. Mais... pas le moment de penser a ça! Pour l'instant, j'allais aller voir cette enflure, et lui rendre son coup!
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