C'était un jour de pluie, pour certain un jour comme les autres, mais pour Mayumi un jour inoubliable. Mayumi suivait sa maitresse impatiente de rencontrée le pou pouce à dresser. Elle se retrouvait dans un manoir immense, aux couleurs sombres. A chaque pièce différente de traversée, Mayumi observait et analysait les objets pouvant servir d'armes, les coins et recoins,... Elle ne pouvait s'empêcher de la regarder. Yami, si belle, avec sa tenue féminine et provocante, sont corset serrer qui mettait sa poitrine en valeur, ces yeux rouge sang et cheveu d'un blond doré. Mais ce qui avait charmé la neko, c'était plutôt son caractère. Si elle devait décrire Yami, les mots choisit aurait êter: folle, sadique, maso, fière, sur d'elle, garce. Mais Mayumi aimait ce genre de personne qui aimait prendre des risques. Elle se demandais sans cesse, si elle aurait la chance de pouvoir la combattre, elle en bavait. Puis mayumi s'arrêta, elle aperçut une petite pièce vide, il n'y avait ni chauffage, ni meubles. C'était une pièce d'environ trois mètre carré, et Mayumi voulait avoir cette pièce comme chambre ! Mayumi n'avait pas besoin de grand chose, une pièce isolée avec une couverture pour s'y mettre et une autre pour ce couvrir, une bougie et pour elle l'affaire était réglée. Elle interpella sa maitresse, et gesticulant dans tous les sens, avec les pied rentrés vers l'intérieur et tapotant d'une façon répétée c'est indexes opposés:

"Yo, maitresse, septuplait si t'en a pas besoin je peux prendre cette pièce pour chambre?"

Juste un regard un peu surpris mais aucune réponse n'avait sortis de sa bouche.
Elles continuait à avancées sans faire de bruit.

* Putain et dire que je veux cette chambre, et puis ou il est ce putain de chaton. Faut que je le dresse vite fais et si sa marche pas façon douce tanpis j'utiliserais le fouet. Si j'y arrive pas, adieux une nuit avec ma maitresse et puis au plus vite j'en aurait fini avec le minou, au plus vite je pourrais commencer un combat sanglant... Mais zaahma je ne l'ai même pas encore et ici je suis sure qu'il n'y a pas de vodka ni de clopes. Va falloir que je sorte les chercher avec cette pluie mais en un j'ai pas de tune et en deux je suis même pas sure qu'elle ve me laisser sortir. Stooouh sa fait chier bordel de mer**. Et puis et surtout je veux ma chambre.*

Comme Mayumi pensait elle avait un peut trainé, et puis dans un élan de vitesse couru vers Yami. Les pas résonnait et Yami se retourna lentement, elle vu Mayumi courir vers elle en lui faisant des grand gestes. Arrivée face a elle elle lui dit:

"Maitresse, je me demandais si je pouvait aller m'acheter des clopes et de la vodka, si s'est une question de tune je me démerderais, et je suis pas radine je veux bien partagé avec tous le monde. c'est bien de savoir ce battre mais voyons si vous savez faire la fête... Si ton chaton est coincé du cul sa te ferra une occasion pour savoir tous ce que tu veut, pense a tous ce que l'ont pourrait faire avec un coincé du cul bourrer, quant deux grand esprits tordu sont muni d'accessoires et d'un appareil a photos hein... Et aussi tu pourra prendre l'excuse de boire, si sens le faire expert je ramène trop de bouteilles, baaah on peut pas gaspillé l'argent par les fenêtres, tu devra m'aider a les boire...Pour la chambre j'ai toujours pas de réponse, mais un combat avec toi m'intéresse. T'es partent ou tu as trop peur de te souler la gueule, fumer un bon gout, traumatisé ton sac a puces, et combattre avec moi, ou ta pas les couilles pour le faire?"

L'orage avait éclaté, le vent soufflait si fort qu'on aurait pu croire que les arbres s'arrachaient. Le ciel était gris foncé et des nuages bien noire. Puis elles entendirent un boukent dans la pièce d'à coter. Toutes deux marchait rapidement pour voir ce qui se tramait. Ce n'était qu'une fenêtre qui venait de se briser. Mayumi ricana et dit:

"Ma chere maitresse, ce temps me plait, avec mes quetion et ce climat, on's croirait dans un film non?"

Il s'était passé trois jours depuis l'arrivée d'Ico au manoir Abarai. Trois longues et douloureuses journées passées au lit durant lesquels il s'était envers et contre tous obstiné à refuser les anti-douleurs en prétendant ne pas souffrir de cette blessure au flanc qui, malgré les changements réguliers de pansements, semblait avoir du mal à cicatriser. Trois jours d'indifférence, également, car suite à leur dernière altercation, le jeune hybride s'était finalement réfugié dans un mutisme plus ou moins réconfortant. Il n'avait pas dit un mot. Enfin, presque aucun. Tout juste s'était-il contenté de quelques insultes et grognements envers ceux qui lui adressaient la parole pour le provoquer ou même tout simplement pour le saluer.

Les habitants de cette maison n'étaient pas tous aussi détestables que la jeune humaine. Pourtant, Ico n'accordait pas de traitement de faveurs à l'un ou à l'autre. Tout juste avait-il noté que certains étaient plus haïssables que d'autres, mais cela ne faisait pas de différence. Ils étaient et restaient à ses yeux de simples humains, et qui plus est, ils étaient ses geôliers. Des collaborateurs détestables, les petits chiens de cette humaine sadique, des êtres repoussants à l'odeur agaçante, des personnes envers qui l'hybride s'interdisait toute sympathie. Car du peu d'humain que la vie lui avait donné de rencontré, tous ou presque s'étaient révélés indigne de la moindre confiance...

Alors les jours étaient passés lentement, calmement. Il acceptait en rechignant la nourriture qu'on lui portait, et n'en mangeait que très peu. Son état s'améliorait doucement bien que sa blessure au flanc refusait de cicatriser, que l'état de la peau de son cou allait mettre un bon moment à se régénérer, à condition que l'humaine ne fasse pas usage du collier, et que ses côtes fêlées n'allaient pas guérir en un jour... Autant d'hématomes, de douleurs et de faiblesses, qui jusqu'à présent lui avaient ôté tout espoir de liberté et qui l'avait poussé malheureusement à remettre à plus tard ses plans d'évasions. Il aurait tué cette humaine sans hésiter un instant, s'il en avait été capable étant donné son état pitoyable. Il avait même dors et déjà pensé à prendre la jeune fille, Minato, en otage, afin de forcer l'humaine à le libérer. Mais cloué au lit, impuissant, il restait bien trop faible.

Ses nuits s'étaient calmées. Bien que toujours assez agitée, rythmées par les réveils fréquents causés par ses cauchemars redondants ou par quelques douleurs aigues et imprévisibles, les deux dernières nuits s'étaient passées sans que ses cris de peur et de douleur ne réveillent les autres habitants du manoir. Il n'était pas bien costaud, diraient certains, mais à son âge, il était déjà surprenant de montrer autant courage face à cette terrible blessure. Se faire planter une lame dans le bide n'avait jamais été très agréable... Que des organes n'aient pas étés endommagés tenait déjà du miracle, il n'avait désormais qu'à lutter contre l'infection qui ne raterait pas une chance de le terrasser si son système immunitaire venait à flancher.



En ce troisième jour, donc, Ico se sentait un peu mieux. Il avait passé la matinée à dormir, la douleur lui ayant épargné un réveil plus matinal, puis avait mangé quelques miettes d'un repas qu'on lui avait apporté. Il n'était pas si mal traité, après tout. Outre la patronne, il n'avait pas vraiment à se plaindre. Mais la liberté n'avait pas de prix à ses yeux. Il lui avait fallut prendre le plus grand des risques pour l'obtenir, et il n'était désormais pas décidé à la relâcher.
Le temps, dehors, semblait bien pourris, et cela n'allait vraiment pas en s'arrangeant.

Yami était partie depuis un bon moment déjà. Ico était resté seul, allongé sur son lit, à observer fixement la pièce en contenant la douleur  qui ne le quittait plus. Il était sale, très sale, et malodorant. C'était le problème avec les poils. Entre le sang qui imprégnait les pansements, séchait entre ses poils, et la fièvre qui le faisait transpirait, il lui aurait fallut deux douches par jour pour restait propre. Alors autant dire qu'après trois jours sans se laver, il était dans un sale état... Même si cela ne le gênait guère.

Extirpé de ses rêveries par des bruits de pas approchants, il comprit que la jeune humaine était de retour. Cela ne l'aurait pas fait sourcillé d'avantage s'il n'avait pas entendu également une voie qui lui était inconnue. Une voie aiguë, parfois forte, et surtout venant d'une vraie pipelette. L'hybride n'avait cependant pas saisit la totalité des paroles. Il tourna donc la tête vers la porte ouverte derrière laquelle était apparue l'humaine, rapidement suivie par l'inconnue.
C'était une autre hybride. Surpris, Ico voulut se redresser... Une fois de plus. Et encore, comme les fois précédentes, il se laissa avoir. La douleur le prit avant de le faire retomber en arrière en gémissant doucement, autant de douleur que de colère de se sentir aussi impuissant.

L'humaine s'était adressée à lui. Aussitôt, il détourna le regard, faisant mine de se désintéresser de la nouvelle venue. Pourtant, elle l'intriguait, il voulait savoir à quoi s'en tenir à son sujet et cherchait donc à se faire un avis rapidement. Elle n'était pas humaine, elle non plus. Elle n'était peut-être pas mauvaise, elle n'était peut-être pas collabo... Mais elle était armée, elle ! Elle était donc dans le camp de l'humaine, ou dans un autre camp !?

Il ne comprenait pas... Qui était-elle ? Etait-ce une militaire ? Non... Elle n'en avait pas l'uniforme. Etait-ce une amie ou une énnemie ? Une nouvelle victime de l'humaine ? Ou une nouvelle torture manigancée par cette jeune vicieuse ?
L'hybride retourna enfin la tête vers l'inconnue en prenant soin de ne pas regarder Yami. Il ne lui avait pas répondu, et ne répondrait pas, d'ailleurs. Cependant, se refusant de montrer autant de dédain envers l'inconnue qu'envers l'humaine, il finit par lui adresser la parole, après un long silence.

" Hun ?
T'es qui toi ? "

La formule n'était pas des plus sympathique, mais c'était déjà pas mal étant donné le peu d'interêt qu'il accordait au gens en général. A noter aussi que, pour la première fois depuis un moment, il n'avait pas grogné ou montré les dents, non... On l'aurait même cru sympathique si son état ne lui donnait pas une sale tête. Car avec le temps, il avait lié de très forts liens d'amitié avec des hybrides, tandis que les humains n'avaient jamais été très sympathiques.
Qu'une hybride puisse s'avérer être son ennemi lui était, quelques part, inconcevable.

Mayumi était déçue que Yami lui interdisait de sortir, fumé et boire, faire la fête c'était bien de son age après tout. Mais au moins elle s'était trouvée un chambre. Yami avançait et Mayumi la suivait telle d'une chienne bien dressée en apparence. Arrivée a une porte qu'elle ouvrit... C'était une chambre, et quelqu'un y était allongé dans un lit. C'était un hybride au poils noire, Mayumi supposa qu'il s'agissait d'Ico. Mayumi avait bon être une pipelette, avoir des airs enfantin, elle avait été entrainée dans un temple. La première idée à la quelle pensait Mayumi c'était de l'analyser. D'après l'odeur il était claire qu'il ne c'était pas lavé depuis quelques jours, c'était un mélange de sang et de transpiration, une odeur dérangeante mais encore respirable. Elle le regardait physiquement et voyait qu'il était dans l'incapacité de pouvoir bouger à sa guise, son état lui semblait grave mais d'après les soins et bandage qu'il avait sur le corps, pour Mayumi il était en bonne voit de guérisons. Elle avait remarquée les gouttes de sueurs sur son front et sa posture dans le lit qui indiquait qu'il venait de faire un effort physique. Pas un marathon, mais peut-être bien avoir essayé d'attraper quelque chose ou encore de se lever. Mayumi observait sa musculature, et a toute évidence se n'était pas quant il faisant des sales ab dos, elle ne savait pas par qui, ni où mais sa avait tout l'air d'un entrainement corsé. Son regard avait ignorer celui de Yami mais était plongé dans le siens. Par réflexion elle en déduit qu'il était intéressé par quelque chose près d'elle ou simplement par curiosité. Il lui adressa la parole d'un ton sec, et pour Mayumi c'était un manque de respect, elle le regarda droit dans les yeux et d'un air méprisant lui dit:

"Je m'appelle Mayumi et je suis nouvelle ici, j'aimerais que tu me parle sur un autre ton. Je ne suis pas ta pote et je vais t'apprendre la politesse. A toute évidence et vu ta musculature tu a été initié au sport de combat, moi je t'initie au sport de chambre. Ça te calmera les nerfs... D'après Yami on m'avait dit que j'aurai un sale sac a puce a dresser mais vu ton cas je dirai plutôt un chaton qui n'est pas amical."

Puis elle le regarda gentiment, ses yeux était doux son aura apaisante et un sourire en coin de lèvre et reprit:

"Tu sais que tu a du charme, mais la première impression n'était pas la meilleure. Je suis sure que si tu y met du tien on pourra s'entendre alors... faisons un effort."

Mayumi ne savait pas comment réagir elle aimait ce ton aroguant, mais elle voulait apprendre a se lié de lien. Il était dure pour elle d'être aimable lorsqu'elle trouvait qu'on la prenait de haut, elle éssayait de se montrer sympatique mais elle en avait des dificultées. Puis elle regarda sa maitresse qui semblait amusée.

Yami regarda attentivement les deux hybrides, c'était maintenant qu'elle saurait si oui ou non ils s'entendraient.A la vue de Mayumi à ses côtes, Ico réagit.Ce qui était déjà en somme un exploit, depuis quelques jours il passait son temps à ignorer toutes personnes vivant dans le Manoir.Or là, son centre d'attention était la jeune hybride, tellement intéresser qu'il en oublia ses blessures qui le ramenèrent bien vite à la réalité.Dès qu'il entendit la voix de Yami, il fit mine de ne pas être intrigué par la nouvelle et comme d'habitude ne lui répondit pas.Même pas un regard haineux ni un grognements, chose qui commençait à lui manqué d'ailleurs.Elle eu un petit sourire en entendent sa phrase, il n'avait pas formuler ça de manière habituelle mais bon au moins l'intention y était.Ce fut avec beaucoup d'amusement qu'elle écouta Mayumi répondre à Ico, elle n'avait a par rament pas trop apprécier sa manière de faire ami ami.Au vue du caractère de Mayumi, elle c'était doutée qu'elle ne se laisserait pas intimider par Ico, ni par son comportement.Mais la chose qui l'amusa c'était son allusion au sexe, chose à laquelle Ico ne connaissait pas grand chose.Il ne manquerait plus qu'il croient que c'est une sorte d'arts martiaux, là sa serais vraiment la cerise sur le gâteau.Elle faillit éclater de rire à l'entente de la dernière phrase, Ico faire des efforts ? Et puis quoi encore, qu'il se teigne les poils en roses ? Elle était impatiente de voir de quelle manière leur relation allait évoluée, elle risquait d'avoir du plaisir avec ces deux zouaves.Les deux avaient du caractère et particulièrement Mayumi, toute fois elle se permit d'éclairer Mayumi sur la raison des bandages se trouvent sur Ico.

"Je te trouves bien prétentieuse Mayumi, toi, qui vient à peine de le rencontrer tu te permais déjà de le traiter de chaton.Là il est calme c'est vrais mais dès qu'il sera guérit tu comprendras le sens de mes propos.Tu crois que les marques sur ma main vienne de qui ? De Minato ? Tout comme il est l'auteur de ses marques, je suis l'auteur de la sienne.La différence c'est que moi, je ne retiens pas mes coups.Je lui ai juste ouvert le flanc horizontalement avec mon poignard, toi par contre je ne pense pas que tu serais encore debout à sa place.Il est courageux, il faut bien l'avouer, je n'en connait pas beaucoup qui refusent des anti-douleurs avec une telle plaie."

En aucun cas, elle ne tentait de se racheter ou même de le flatter.Loin de là son intention, elle désirait simplement lui montrer qu'elle le considérait comme quelqu'un de courageux.C'est peu sa manière de lui montrer qu'elle le considérait non pas comme un hybride mais bien comme un guerrier.Lorsque Mayumi aura eu affaire à lui ou à elle, là, et seulement elle la considéra comme un guerrier.D'un côté, elle préférait Ico à elle car lui avait le courage de lui tenir tête alors que Mayumi agissait docilement avec elle.Avec tout cela, elle en avait oubliée Minato qui elle était restée là a attendre comme une grosse cruche.Gentille mais nunuche sur les bords ...

"Je dis sa et je dit rien mais tu attend quoi là ? (-_-") "

Minato partit donc un sourire débile collé au visage, elle poussa un faible soupir une fois qu'elle fut partie.Ok, elle l'appréciait mais quand même ...

Une nouvelle, une intruse, une collabo... Ico eut vite fait de se faire un avis sur cette jeune arrogante aux vêtements apparemment volontairement provocateurs. Elle était armée, elle le prenait de haut, elle semblait être l'amie de l'humaine, autant de preuve qui la rendait un peu plus détestable aux yeux du "chaton", autant de choses qui faisait d'elle une ennemie. Pourtant, et c'était peut-être la seule chose qui attirait encore l'intérêt d'Ico, elle n'était pas humaine, c'était une hybride, tout comme lui. Elle était un peu plus grande que lui, d'un peu plus d'une dizaine de centimètres. Il l'observa attentivement, minutieusement, de haut en bas, d'une manière qu'on aurait put juger déplacée si l'expression de son visage n'avait pas définitivement levé le doute sur la raison de son insistance. Un regard étonné, dubitatif, mais surtout méfiant. Il la jaugeait.
Elle était armée d'un katana, tout comme l'humaine... Etaient-elles originaire du même lieu ? Ou avaient-elles quelques chose en commun en rapport avec ces armes ? Cela laissé l'hybride perplexe, même si au fond, tout ce qui comptait, c'était qu'elles pouvaient être dangereuses.

Ico semblait méfiant, craintif. S'il avait compris, avec le temps, que l'humaine ne représentait pas un danger immédiat, il n'en savait rien en ce qui concerne la nouvelle venue. Elle lui avait répondue sans retenue, cela n'avait rien de vraiment étonnant, puis lui avait lancé quelques ordres et moqueries qui eurent vite fait d'entrer par l'oreille droite du matou pour en ressortir la l'autre. Il n'était plus sensible à ce genre de moqueries depuis bien longtemps. Si elle voulait le titiller, elle allait devoir apprendre viser bien mieux.
Elle avait parlé de "sport de chambre", aussi. L'expression sembla surprendre Ico, mais sans plus. Il n'avait certes pas une grande expérience dans le domaine, mais si le milieu militaire ne lui avait pas offert d'occasions de passer à la pratique, les soldats avaient souvent une fâcheuse tendance à raconter leurs exploits érotiques... De manière plus ou moins crue.

L'inconnue, et s'était sans doute là le plus étonnant, devint soudain plus douce. Peut-être espérait-elle amadouer le minou. Peut-être voulait-elle simplement l'attirer dans son lit. Ico sembla surpris, presque charmé. Lentement, il se tourna, puis s'assit au bord du lit, non sans que la douleur le fasse grimacer et lâcher un petit gémissement étouffé. Torse nu, ne portant pour seul vêtement que le pantalon de treillis abîmé qu'il avait refusé d'abandonner, il offrait ainsi aux deux spectatrices le spectacle de sa jeune, frêle, et pourtant étonnante musculature. Il était encore bien jeune. Et sa taille, en dessous de la moyenne des humains, ne le rendait pas des plus impressionnant. Cependant, il semblait clair au vu de sa carrure qu'il pouvait réserver des surprises... Et que, lui aussi, pourrait se montrer dangereux.

Sans broncher, il plongea ses yeux dans ceux de l'inconnue. C'était une habitude pour lui. Il ne s'était pas laissé amadoué, loin de là, ce n'était pas son genre... Et ce ne seraient pas quelques compliments qui le feraient fléchir. Il la dévisagea longuement, d'un air sévère, impassible, inflexible, puissant... D'un air serein, celui des êtres libres et indomptables. Nul doute ne semblait persister sur son visage, la douleur semblait s'en être allée. Mais pour un point comme pour l'autre, il n'en était rien, ce n'était qu'une façade.

Il ne prêta pas un regard à l'humaine, mais ce n'est pas pour autant qu'il ne l'écouta pas déballer ce qui semblait être son point de vu à son sujet. Il n'en laissa rien voir, mais il fut grandement surpris par ce qu'il put entendre. Non pas qu'il n'était pas d'accord avec ce qu'elle disait, il s'était laissé flatté par ces mots qui semblaient lui correspondre à merveille, mais cela ne collait pas avec le jugement qu'il s'était fait de l'humaine. Ou voulait-elle en venir ? Pourquoi le gardait-elle si elle pensait cela de lui ? Les objectifs de la maîtresse de maison restaient à ses yeux un mystère.

Déstabilisé par un frisson douloureux, Ico grimaça à nouveau, puis détourna les yeux de Mayumi pour les diriger ailleurs. Il réfléchissait, mais rien de bien précis ne voulaient émerger de ses pensées. Une fois encore, il doutait.
Alors, c'est sans vraiment penser à ce qu'il allait dire qu'il prit la parole en s'adressant à la nouvelle, mais aussi à l'humaine, ce qui était déjà plus étonnant. Il avait cru deviner le but de la nouvelle, et cela ne semblait pas lui plaire.

" Me dresser ?
J'ai bien entendu ? " Il avait l'air incrédule.

" Vous pouvez toujours tenter de me retenir, si vous ne tenez pas à la vie. Mais si vous essayez d'en faire plus...
Je suis libre, vous entendez ? Libre.
Personne ne peut me.... Dresser. " Bien qu'énonçant ses mots d'une voix faibrile, tant la douleur était présente lorsqu'il parlait, le ton de sa voix laisser percevoir toute sa volonté. Un peu comme si, bien que blessé, il ne cessait de combattre.

Mais ce qu'il disait était faux, évidemment. Ce n'étaient là que les vains espoirs qu'ils s'étaient efforcés de s'enfoncer dans le crâne pour oublier tout ce qu'il avait subit. Car personne, oui, personne, ne pouvait résister aux méthodes auxquelles il avait été l'objet, lui et ses camarades. Personne ne pouvait lutter jusqu'au bout. Tout comme personne ne peut retenir des informations sous la torture, il est dans la nature de tous de plier lorsque la force devient trop grande.
Et s'il voulaient le faire plier, la question n'était pas de savoir s'ils pouvait le faire, mais s'ils étaient prêts à y mettre les moyens... Sans le casser.

L'hybride, semblant se désintéresser des humaine, resta assis silencieusement en observant ses pansements, cet épais tissus blanc d'une vingtaine de centimètres de large qui habillaient ses abdominaux. Sur la gauche, il était imbibé de sang, la plaie s'était visiblement réouverture, encore. Ou plutôt, elle ne s'était pas fermée. Malgré les sutures, le sang ne cessait de couler... Doucement, heureusement, mais sûrement. Puis, alors qu'il tâtait de la main droite la partie rougie du bandage, Ico grimaça, dévoilant une fois de plus sa dentition, ce qui n'échappa sans doute pas aux deux spectateurs.

Mayumi les écoutait attentivement. Elle ne les interrompait pas, aucune émotions ne semblait s'afficher sur son visage. Son regard était comme vide. Et puis les quelques remarques et paroles de Yami et Ico, un blanc apparu... Mayumi était troublée, elle était déstabilisée. Mais pas par leurs paroles, parce qu'elle se trouvait contradictoire. Enfaite, elle s'analysait elle-même. Elle avait beaucoup de caractère, son enfance n'avait pas été des plus tendre, elle était méfiante envers tous le monde et de nature plutôt violente, elle ne laissait personne lui marcher sur les pieds, elle n'était pas du genre a mâcher ces mots. Mais elle avait vraiment le fond bon, elle se comportait de la sorte pour éviter la trahison. En claire se refuser de sourire pour éviter de souffrir. Elle pouvait être très généreuse, charmante et aimable, pouvoir parler gentiment sans agresser ceux qui la cautoyent. Enfaite, elle voulait se sentir aimée, avoir des personnes avec qui elle pourrait créé des liens, la solitude était toujours présente et Mayumi ne voulait plus la ressentir. Cette sensation d'être incomprise et délaissée du monde. Mais cet a cause de cette solitude qu'elle avait du mal a ce comporté correctement avait les personne qui lui adressait la parole d'une façon si sec. Bien décidée a être plus gentille envers ces personnes mais a quant même garder son caractère elle décida de rester naturel. Il valait mieux l'accepter comme elle était plus tôt que de devenir une de leur marionnette. Elle voulu d abord répondre aux remarques d'Ico. Elle n'était pas de mauvaise humeur au contraire elle était plutôt contente, son aura était posée, son regard doux, et un sourire chaleureux. Elle lui dit calmement:

"Euh...Ouai...Te dresser. J'ai parié une nuit avec ma maitresse, tu peux comprendre que pour elle je ferrait mon possible pour rester le plus proche d'elle, et dans tous les sens. Perso, tu me le dis si je me trompe, mais pour avoir autant envie de liberté c'est que tu a déjà été emprisonner et priver de liberté, et donc que tu à déjà été dressé non? Mais peu importe j'essayerai de faire mon possible pour ne pas te déranger, du moins jusqu'à ce que tu guérisses. Si tu a besoin d'aide, et même si je ne connais pas encore bien les lieux, je ferais mon possible pour t'aider."

Mayumi s'était plongée dans le regard d'Ico. Sans comprendre pourquoi, elle rougissait et son cœur battait et accélérait. Mayumi ne comprenait pas se sentiment, elle ne l'avait jamais ressentit.Elle avait des tremblements au niveaux des mains, et avait des crampes au ventre, elle avait du mal a respirer et ce sentait gênée. Mais quel était donc cette sensation. De toute façon ce sentiment disparu après quelques dizaines de secondes. Elle ferma les yeux dix secondes, les ouvra lentement en lui fessant un sourire. Elle pensait:

*Je ne sais pas quel est ce mystérieux sentiment, mais en tous cas ce minou ne manque pas de charme, il a un regard envoutant, mis sa par la puanteur, il semble avoir un magnifique pelage. Et malgré son âge, ce minus est bien foutus.*

Puis, Mayumi changea subitement d'humeur, elle venait de passer de clame et gentille à excitée. Elle voulait absolument répondre a ce que Yami lui avait dis, car pour elle, Yami avait un sous-entendu dans ces paroles. Mayumi avait envie de s'amuser. D'un peut se dégourdir correctement et pouvoir faire joujou avec sa maitresse. Elle voulait évaluée son niveaux, voir si elle valait vraiment quelque chose. Et puis elle voulait lui rappeler qu'elle était gentille mais qu'il ne fallait pas en abusée. Mais si elle avait une dette en vers elle. Elle ne pouvait supporter que lorsqu'elle pose une question on lui réponde d'un air sarcastique et qu'on parle avec des sous entendu par rapport à son courage. Mayumi se pressa de se tourner vers sa maitresse. Son regard était complètement différent qu'il y a quelque instant. Déjà Mayumi n'avait pas insinué qu'il avait pas de courage. Mais que d'après sa description, c'était un animal extrêmement féroce et dans son état on aurait plus tôt dis un minou rebelle qui essayait de monter des griffes. De plus, elle semblait dire indirectement à Mayumi qu'elle était incapable de faire ce qu'il pouvait faire, et pour ceci semblait être un défit. Elle regarda Yami et lui dit:

" T'insinues quoi là? Que je n'ai pas de courage et que je serrait incapable de subir ce qu'il subit? De plus arrête de faire ta chaude avec moi la petite pute. Tu n'as cas garder des conseils pour toi même, je me demande qui entre nous deux et la plus prétentieuse? Mais ne cherche pas, si tu veux que je t'arrange le portrait espèce de petite salope, je le fais ici, maintenant, tout de suite! S'il à un problème avec le surnom que je lui donne, je pense qu'il ait une assez grande gueule pour me le dire, et si il veut que j'arrête de l'appeler comme ça, il n'aura cas me le prouver. Sur ce moi je pense retenir mais coups, je ne voudrait pas trop t'abîmer."

Elle eu un sourire narquois, elle ne pouvait s'empêcher de trembler d'excitation. Un courent d'air faisait balancé ces longs cheveux. Et doucement se mit à déguéner son katana. Le katana dehors du fourreau, d'un geste nette et précis s'approcha a une vitesse phénoménale d'elle le katana mis au devant de sa gorge. Plus que sur d'elle, impatience de voir ça maitresse a l'action; sa queue ressortait et se balançait de gauche a droite. Elle lui dit:

"Tu te ramène?"

Le matou ne savait plus sur quel pieds danser. Cette Mayumi était-elle de son côté, ou pas ? Elle prétendait pouvoir le dresser, et pourtant se proposer de l'aider, deux chose bien contradictoires en somme. Même s'il est vrai, après tout, qu'on peut dresser une bête sauvage à force de nourritures et de caresses, ce n'était pas le genre de "dressage" qu'Ico avait appris à connaître et à supporter.
Et puis il y avait ce regard, qu'avait-elle à le fixer ainsi. Elle ne semblait pas vouloir l'intimider, ou même lui montrer sa colère, non, c'était autre chose, mais l'hybride, impassible, ne comprenait pas. Car, malheureusement pour Mayumi, ou heureusement, je ne sais pas, lui, ne semblait pas ressentir envers elle les mêmes sentiments qu'elle avait envers lui.

Ico sursauta lorsqu'elle sortit son arme pour la pointer vers la gorge de l'humaine. Non pas qu'il n'aurait pas souhaité qu'elle meurt, bien au contraire, mais tout ceci était si étrange et surprenant... Le matou, qui alors semblait avoir détourné le regard, s'intéressa à nouveau au duo sans dire un mot. Il se serait bien jeté à corps perdu dans la bataille... S'il en avait été capable.
Malheureusement, sous le regard perplexe de l'animal, il ne se passa rien. Ni sang, ni coups, ni douleurs, ni mort... Rien. Ico était déçu, un peu, mais ne le montrait pas... Et dans un sens, cela le réjouissait aussi. Il n'aimait pas les boucheries gratuites, d'autant plus qu'il avait vraiment du mal à comprendre le comportement de la nouvelle. Etait-elle folle ? Ou simplement gamine ? Peut-être.

L'humaine s'était approchée de lui pour le sommer d'aller se laver. Elle le menaça même d'employer la force, à nouveau, ce qui ne sembla pas lui plaire non plus. Détournant les yeux du corps de la jeune fille, il soupira, se recoucha lentement sur le dos, puis lui dit:

" Oui oui... C'est ça. Des menaces...
Va donc voir ailleurs si j'y suis. "

Mais l'humaine quittait déjà la pièce tandis qu'Ico, tranquillement allongé, observait le plafond. Elle termina par une dernière menace. S'en était trop pour l'hybride qui commençait à en avoir assez de cette situation. Il tourna la tête vers l'humaine qui déjà s'éloignait, planta machinalement ses griffes dans le matelas du lit, puis lança d'un ton réprobateur.

" N'inverse pas les rôles ! Tu crois vraiment que j'ai peur de toi ? Tu crois vraiment que tu peux m'impressionner ?
Minato, tu n'as qu'à la garder dans un coin !
Et si tu ne veux pas risquer de la retrouver égorgée ou en plusieurs morceaux, tu n'as qu'à me laisser partir ! "

Car après tout, Ico n'était pas là de son plein grès. Il était complètement illogique d'exiger de lui une telle chose. C'était comme demander à une détenu en liberté de retourner en prison... Ou bien à ce même détenu armé de ne pas tenter de s'évader. D'autant plus qu'en matière de détenu, Ico n'était pas forcément des plus inoffensifs ou saint d'esprit.